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un projet insensé! je l'ai réussi! faire le tour de la suisse par ses frontières internationales à pied, en vélo et en kayak. rupert roschnik un projet insensé! je l'ai réussi! faire le tour de la suisse par ses frontières internationales à pied, en vélo et en kayak. un projet insensé! je l'ai réussi! faire le tour de la suisse par ses frontières internationales à pied, en vélo et en kayak. a propos le projet qui suis-je ? timing autres circuits partenaires (commerciaux) et accompagnants logistique presse la frontière suisse statistiques histoires de frontière donations blog contact français english deutsch merci! c’est fini! après 115 jours de parcours, je suis arrivé là où j’ai commencé il y a 14 mois. c’était une aventure fantastique et une expérience unique. un grand merci à tous ceux et à toutes celles qui ont suivi ma progression sur ce site, qui m’ont encouragé et qui ont rédigé des commentaires. vos messages étaient bien appréciés et m’ont donné beaucoup de plaisir. ceci sera probablement mon dernier blog. il y aura encore quelques photos et je mettrai à jour certaines pages. l’avenir? j’ai un grand nombre de photos, de diverses personnes, qu’il faudrait organiser et trier pour en sélectionner les meilleures; il y aura sans doute quelques conférences à donner. finalement, je compte écrire un livre sur mon aventure! partager tweet le dernier jour – circuit de la frontière terminé! le 6 août itinéraire: douane riehen-grenzacherstrasse – « eiserne hand » – douane riehen – douane hiltalingerstrasse distance: 27,4 km, à pied temps: 6 heures 10 minutes (plus 30 minutes pour les arrêts) dénivellation: 660 m à la montée, 680 m à la descente il s’agissait de faire le circuit de la frontière entre bâle ville et l’allemagne au nord du rhin, pour compléter le tour de la suisse par ses frontières. je suis parti un peu après 8 heures avec christoph brändle et urs scholer, originaire de bâle, ancien collègue de travail et bon ami. la journée s’annonce belle et ensoleillée mais il y avait encore du brouillard matinal dans la vallée du rhin. on était bientôt dans la forêt en train de monter le grenzacher horn et j’ai loupé le bon chemin parmi une multitude de chemins qui s’entrecroisaient dans la forêt, ce qui nous a coûté quelques minutes précieuses. on passait autour de st. chrischona et traversait le vallon entre riehen et inzlingen, pour arriver à la ferme de maienbühl, ici commence la « eiserne hand », une partie de la suisse qui s’enfonce sur une distance de plus que 2 km dans l’allemagne comme un doigt ou une lance, le tout dans la forêt, avec des chemins souvent boueux. il fallait bien 45 minutes pour parcourir ce « promontoire », pour finalement arriver à un endroit seulement 200 m derrière la même ferme. a la douane de riehen on était rejoint par natalie, ma fille cadette, son mari andrew et 2 de leurs 3 enfants, léo, 12 ans et tessa, 7 ans, qui vont faire les derniers kilomètres avec nous. c’est donc à sept que nous montons dans les vignobles de schlipf, les seuls vignobles du canton de bâle ville. difficile à cause de la pente assez raide et des nombreuses maisons et routes privées. mais nous sommes bientôt en bas pour longer une rivière qui s’appelle wiese, pour passer sous la voie ferrée et l’autoroute près de la douane à otterbach et déboucher finalement à la douane hiltalingerstrasse et le port de commerce, où j’ai commencé mon périple le 5 juin 2015. nous sommes bien accueillis par sally, elke (épouse de christoph), inès (la fille aînée de natalie) et mon frère walter qui est venu spécialement de vienne pour l’occasion. ce n’est pas le bon endroit pour fêter la fin du circuit; tout le monde a donc fait le trajet en voiture jusqu’au dreiländereck, plus propice aux célébrations. il ne me restait qu’à monter dans le kayak, attendre à ce que tout soit prêt l’autre côté du plan d’eau et faire encore les 200 m qui me séparaient du dreiländereck, où m’attendaient une trentaine d’amis et de membres de la famille. champagne, etc! plus tard, la plupart d’entre nous vont terminer la fête au restaurant schiff à kleinhüningen. photos: 1. urs et christoph près d’inzlingen 2. borne de 1600, écusson de l’évêché de bâle 3. borne de 1700, écusson des nobles de schönau 4. le vignoble de schlipf, lörrach derrière les derniers 6 kilomètres – vidéo de natalie roschnik https://youtu.be/zk5to4h-ong partager tweet le dernier bout jusqu’à bâle le 4 août itinéraire, 1ère partie: laufenburg – stein ag – wallbach – usine électrique rheinfelden distance: 27,7 km, en vélo temps: 2 heures (plus 10 minutes pour les arrêts) dénivellation: 50 m à la montée, 80 m à la descente 2ème partie: usine électrique rheinfelden – kaiseraugst (usine électrique augst-wyhlen) – frontière sur le rhin en dessous de la douane grenzach distance: 16,5 km, en kayak, y compris quelque 400 m de portage temps: 1 heure 50 minutes (plus 15 minutes pour les arrêts) dénivellation: 10 m à la descente une belle journée ensoleillée, avec des nuages qui s’épaississaient au courant de l’après-midi. je suis parti de laufenburg – qui a une histoire des plus intéressantes – à vélo vers 9h15. quelques petites montées et descentes sur des escaliers du sentier près de la rivière. après l’usine électrique de laufenburg, le chemin devenait assez plat et plus tard se transformait en bonne piste cyclable. j’ai croisé un ou deux cyclistes et un grand groupe de marcheurs. a bad säckingen, il y a le plus long pont couvert en bois en europe (on nous a raconté hier), d’une longueur de 200 m environ, voir les photos. après wallbach, il y avait de bonnes routes forestières dans du terrain boisé. je suis finalement arrivé à l’usine électrique de rheinfelden où sally m’attendait. nous avons préparé le kayak; le vélo est allé sur la voiture. une agréable descente sur la rivière jusqu’à kaiseraugst, où il y a une écluse pour les grands bateaux, mais rien pour les petits. j’ai dû accoster au camping/piscine, où sally m’a rencontré et nous nous sommes ravitaillés. ensuite un portage assez long (sur une route goudronnée, avec des roues sous le kayak) et encore une fois dans la rivière. la dernière section était moins agréable – fort vent contraire, presque plus de courant, et de nombreuses installations industrielles et des quais du côté suisse (du charbon en cours de déchargement, par exemple) et des odeurs chimiques. je suis arrivé à la frontière à grenzach, où j’ai débarqué sur une plateforme du club d’aviron de bâle (où il n’y avait personne) et j’ai monté le kayak jusqu’à la route principale. puis je devais attendre une heure – sally s’était trompée de route quelque part, puis se trouvait coincée dans les queues de pendulaires frontaliers. nous sommes revenus à un petit hôtel du côté allemand à laufenburg où nous avions décidé de passer une deuxième nuit. bon repas dans un restaurant chinois quasi vide. photos: 1. et 2. le pont couvert en bois entre stein ag et bad säckingen (allemagne) 3. départ de l’usine électrique de rheinfelden 4. cigognes à kaiseraugst partager tweet une journée en kayak le 3 août itinéraire: usine électrique eglisau (rheinsfelden) – laufenburg distance: 41,9 km, le tout en kayak, sauf 2 portages de 200 m environ (usines électriques reckingen et leibstadt) temps: 5 heures (plus 1 heure 10 minutes pour les arrêts) dénivellation: 30 m à la descente après une nuitée dans la petite ville historique de kaiserstuhl, sally et moi faisons quelques kilomètres en amont à l’usine électrique à rheinsfelden. la descente à la rivière est un peu délicat, une rampe très caillouteuse, mais à la fin nous pouvons mettre le kayak monoplace à l’eau et je peux partir. 4 km plus loin, sally m’attend au pont routier de kaiserstuhl pour des photos. sally m’attendait aussi aux deux portages pour un ravitaillement et à la fin du parcours. couverte au début, la journée devenait de plus en plus ensoleillée. descente sans incident, le courant variait entre 2-3 km/h et un maximum de 12 km/h (mesuré au gps). beaucoup de petits remous